Oushkabé participait récemment à l’assemblée générale de l’AMDQ (Association des microdistillateurs du Québec). Bien que n’ayant pas encore le droit de voter, cet événement a été une occasion en or de se mettre à jour sur la légistation liée à la microdistillation ainsi que de rencontrer plusieurs de nos confrères d’autres microdistilleries.
Les administrateurs de l’AMDQ nous ont informé de développements très intéressants dans la loi régissant les microdistilleries.
Notamment, des aides financières financées dans le cadre du PAPAQ. Une distillerie produisant un produit en partie à base d’ingrédients québécois se mérite un retour sur les profit de 4%. Ce montant monte à 14% pour les produits à 100% de matières premières québécoises. Ce programme est une aide inestimable aux microdistilleries, en particulier en démarrage. De l’avis des microdistilleries mieux établies, presque toutes se prévalent du maximum autorisé par le programme, établis par produit et distilleries.
Par ailleurs, on nous annonçait qu’après plusieurs années de démarches et de pressions, le gouvernement s’apprête à autoriser la vente sur place à la distillerie. Cette nouvelle est particulièrement intéressante pour Oushkabé, qui compte développer un volet de vulgarisation et de promotion du monde des spiritueux en général, et produits au Québec plus particulièrement. Cet amendement à la loi ne prévoit pas de majoration pour les produits vendus sur place, c’est à dire que la distillerie doit vendre au même prix qu’à la SAQ, avec les mêmes marges de profit.
L’événement était somme toute très utile pour le projet d’Oushkabé et fut une occasion en or de réseauter et d’en apprendre plus sur les défis, préoccupations et objectifs de nos confrères.